Le prêt à taux zéro est un dispositif qui aide les ménages modestes à acquérir un premier bien immobilier sans avoir à payer le taux d’intérêt sur le crédit qu’il a contracté. Cependant, avant de pouvoir bénéficier de ce dispositif, il faut respecter quelques conditions.
Les cibles du PTZ 2019
Le PTZ ne peut être demandé que par des particuliers. Il ne peut financer des projets professionnels. Il ne cible également que les primo-accédants. C’est-à-dire que les bénéficiaires ne doivent pas posséder un ou des biens immobiliers durant les 2 années qui précèdent leur demande. Et cela, sauf dérogation spéciale comme le cas de la destruction du bien qui a été utilisé comme résidence principale, par un cas de sinistre naturel. Par ailleurs, les revenus du ménage bénéficiaire seront plafonnés. En ce sens que les ménages aisés ne peuvent pas y bénéficier. Cette conditionnalité sur les revenus sera définie en fonction du nombre de personnes constituant le ménage, mais aussi la zone d’implantation du bien à acheter. Par exemple, si le ménage ne comporte qu’une seule personne, en zone A, le plafond du revenu annuel acceptable sera de 37 000 euros. Il sera de 30 000 euros s’il veut acheter un bien en zone B1 et 27 000 euros en B2.
Quel type de logement peut-on acheter ?
Avec un PTZ, il est possible d’acheter du neuf ou de l’ancien. Si vous achetez un logement neuf, l’acquisition peut se faire sur plan ou sur une habitation qui n’a jamais servi. Il est également octroyé à ceux qui veulent acquérir un bien neuf où ils sont déjà habités dans le cadre d’un contrat de bail solidaire. Il concerne aussi les locaux de bureaux neufs qui sont aménagés comme résidences d’habitation. Par ailleurs, si le bien est neuf, l’aide à travers le PTZ peut aller jusqu’à 40 % de la valeur totale du bien à acheter sans qu’il ne puisse dépasser les 150 000 euros en zone0 A et 135 000 euros en zone B pour un ménage constitué d’une seule personne. Pour l’achat d’un bien ancien, ce dernier doit avoir besoin de nombreux travaux de rénovation. Ces travaux doivent faire environ 25 % du montant du bien. Le montant pouvant être emprunté peut aller jusqu’à 40 % de la valeur totale si le bien est situé en zone B2 ou C.